SAN PEDRO DE ATACAMA: VILLAGE HISTORIQUE ET TOURISTIQUE

A 2440m d'altitude sur le plateau de Puna, dans un oasis au milieu du désert d'Atacama, se situe le petit village de San Pedro de Atacama. L'origine de son nom vient d'un hommage au Saint Pierre et du mot Atacama qui selon les anciens, provient de la langue Cunza 'Accatchca' signifiant 'tête du pays', et qui aurait été transformé avec le temps jusqu'à la prononciation d'aujourd'hui.

On estime qu'une concentration d'habitant s'est formé à cet endroit entre 500 av. J-C et 300 ap. J-C. San Pedro de Atacama à été plus tard conquis par les incas en 1450, puis par les espagnols en 1540.

Le village a conservé son style colonial espagnol. Les ruelles en terre sont jalonnées de maisons d’adobe d'un étage avec des toits de chaume, et souvent un petit patio intérieur. La place centrale est un passage obligé si vous séjournez dans la capitale archéologique du pays. Asseyez vous un moment sous les poivriers et Chañars, pour regarder le temps passer, ou pour vous protéger du soleil, car Il est difficile de trouver de l'ombre et la chaleur y est insoutenable l'après midi en plein été. D'un coté de la place, l'église de San Pedro de Atacama, sans doute une des plus belle du nord du pays. On ne connait pas sa date de construction exacte, mais on sait qu'elle fonctionnait déjà comme paroisse en 1641. En 1951 elle fût déclarée monument national. Pour sa construction, il a été utilisé de l'adobe pour ses murs, du bois de chañar et algarrobo, ainsi que paille et boue pour son toit, qui a été ensuite revêtu de bois de cactus.

On trouve également autour de cette place, la municipalité du village, la police, la poste, le musée du père le Paige et l'office du tourisme.

C'est depuis l'avenue principale Caracoles, que partait les mineurs travailler dans la mine d'argent Caracoles, d'ecouverte en 1870 par Diaz Gana. On trouve aujourd'hui le long de cette avenue, restaurants, petits commerces et agences touristiques qui proposent des excursions depuis San Pedro de Atacama.

Il y a à peine 50 ans, quelques 600 habitants vivaient principalement d’agriculture et d’élevage. Le village compte aujourd’hui, près de 5.000 habitants convertis pour la plupart dans le tourisme. Les gens ont abandonné la terre pour devenir guides, chauffeurs ou restaurateurs. Ca rapporte plus que la culture de la terre.